La pensée ne fait rien, ce n’est qu’un résultat !
Vous avez vécu un évènement troublant, difficile à surmonter. A partir de cet évènement, votre cerveau va générer une pensée obsédante. Elle est donc le résultat d’un fait vécu. Maintenant, si je vous dis 1+1=2. Que faire de 2 ? Rien, le résultat est trouvé vous pouvez passer à une autre activité. Idem pour la pensée, elle ne fait rien, ne produit rien, il est donc urgent de l’abandonner.
La problématique de la pensée : elle « crève l’écran » en permanence !
La pensée est présente parce qu’il est normal d’en avoir, ici repose toute sa problématique. L’humain est constitué d’un corps, d’un mental avec ses pensées et d’une Conscience. Sans pensée il serait impossible de vivre. Il faut pouvoir penser à aller au travail, faire les courses, se détendre…L’équation est simple: il n’y a plus rien dans le réfrigérateur = je pense à faire les courses ! « Je pense à faire les courses » est le résultat. Point final !
Aucune action, aucun changement, n’est proposé par la pensée obsédante
Si la pensée est utile dans le déroulement d’une journée, elle l’est beaucoup moins lorsqu’elle provoque des émotions, des impressions de « tourner en rond ». À cet endroit, elle est la conséquence d’une épreuve, d’un drame, en un mot d’une expérience. La pensée est alors le résultat de la mémoire. Mais que fait-elle ? Rien. Aucune action, aucun changement, n’est proposé par la pensée. Elle tourne en rond dans votre tête. Elle se borne à être une conséquence.
La mentalisation vous prive de liberté
La pensée étant le résultat, elle compare, juge, condamne, justifie, lutte, s’oppose, accepte… Elle vous met dans un état de dépendance à elle-même. Vous n’êtes pas libre, car elle est issue du passé, de la mémoire. En réaction, il émerge des notions d’injustice, d’abandon, de victimisation, de colère, de dégout… Et vous ne pouvez pas sortir ce cet enfermement.
Caliméro est démasqué !
Prenons un exemple : Je suis sur la route en voiture. Je vois un motard arrêté par la police. Je pense encore un motard qu’on arrête, c’est injuste. A aucun moment je me dis que le fameux motard a pu commettre une infraction ! Et ça tourne en rond dans ma tête contre la police ! Je prends le temps d’observer ces pensées, ça se calme à l’intérieur de moi. Et je finis par comprendre que c’est mon aversion à l’injustice qui a pris possession de mon cerveau ! Caliméro est de retour ! Dès l’instant où je vois « injustice », la pensée s’est envolée !
Observez le présent, pour en finir avec les pensées obsédantes
Voilà un bon moyen de se soustraire aux pensées. Laisser la pensée prendre toute sa place et observer, dans le passé, ce qui la déclenche. D’une manière générale, le présent, comme une synchronicité, vous propose toujours des situations en accord avec les problématiques de votre intellect. Ainsi, c’est en observant ce qu’il se passe au présent que vous pourrez vous débarrasser des pensées obsédantes.
Laissez aller et venir les pensées
Un autre moyen, très efficace, en particulier quand les pensées vous réveillent la nuit ! Vous laissez les pensées prendre toute la place qu’elles veulent dans votre cerveau. Vous les autorisez à aller et venir comme bon leur semble. Prenez l’image de l’océan, il a des marées hautes et des marées basses. Est-ce que l’océan se soucie si c’est marée haute ou marée basse ? Non ! Pour vous c’est identique. Les pensées peuvent aller et venir, mais vous n’êtes pas impactés. Pourquoi ? Parce que la pensée n’est qu’un résultat et que ce résultat ne crée rien, ne fait rien, n’invente rien !
Pas de conflit avec la pensée, elle fait ce qu’elle veut !
Prenez le temps d’observer, de voir, d’identifier et d’accepter. Toute pensée obsédante que vous voulez éjecter reviendra en force. Comme un pays que l’on attaque, prépare sa défense, et revient en arme. Dès l’instant où vous n’êtes plus dans le conflit avec la pensée, tout se calme à l’intérieur. Ce qui tournait en rond se noie dans la détente. Et même si c’est toujours là, c’est autorisé à rester dans la paix.