La médiumnité, comment s’y préparer et mieux comprendre les messages.

la médiumnité

Notre évolution spirituelle, nos actions envers notre mental, nos reflexions personnelles sont autant de points qui nous permettent de fluidifier la médiumnité. La peur de la mort, la foi en certaines croyances, notre histoire sont autant d’entraves, nous allons voir comment nous affranchir de ces freins. 

 Je vais tout d’abord commencer par une petite histoire : je m’apprête à commencer à écrire cet article dans le train. La personne en face de moi lit un livre, le titre : «Immortelle randonnée» . Je crois que les guides ont voulu me dire que cela ne se termine jamais. Ni l’évolution spirituelle dont je vais vous parler, ni la vie qui est une randonnée immortelle !

La peur de la mort freine la médiumnité

Elle conduit les premiers hommes, il y a plusieurs centaines de milliers d’années, à creuser les premières sépultures.  Par la suite ils les enrichiront d’ustensiles, d’outils, de parures, pour que le mort soit accompagné dans sa nouvelle vie. La croyance dans un prolongement de la vie était déjà née.

Les Maîtres, Dieux, Déesses symboles de la Foi

En occident, l’évolution à travers les pratiques : Chamanes, druides, sorcières… nous amène vers les religions qui se sont emparées de notre spiritualité pour des raisons financières et politiques. Elles font pourtant naître des Dieux, des Déesses, des Prophètes. Puis, plus près de nous des hommes des femmes qui par leurs actes sont devenus, des références pour notre avancement spirituel. Ces personnages, nous pouvons les appeler « symboles » ou « archétypes ». Par exemple Padre Pio.

La religion s’empare de nos morts

La Religion, qui veut dire relier en Latin, s’empare de notre vie, et de notre mort par des prophéties, des dogmes. Ces concepts reposent sur des probabilités plus ou moins crédibles, qui font appel à la Foi du commun des mortels. Elle exclue par là même la médiumnité. Ainsi que toute communication avec l’invisible en s’invitant en particulier à la chasse aux sorcières. Jeanne d’Arc serait-elle morte sur le bûcher si elle n’avait pas été jugée et condamnée hérétique ?

Le condtionnement est historique

Nous sommes conditionnés par l’histoire. Pour nous l’invisible est encore à, différents niveaux, relié à une peur engendrée par les évènements anciens. Ne parle-t-on pas de science occulte ? A la seule écoute du mot «occulte » combien de personnes réagissent de façon négative ?

Petit nettoyage pour accepter la médiumnité

Nous avons donc un petit nettoyage personnel à faire pour accepter cette communication médiumnique. Ce nettoyage passe par se relier à soi-même, notre être profond, notre âme libérée de la foi, notre véritable moi dépoussiéré de notre égo. Le travail personnel est inévitable.  En effet, notre compréhension se trouve empêchée à plusieurs niveaux par une séquence importante d’émotions. Cess dernières nous suggèrent systématiquement un retour vers nos peurs les plus archaïques. Elles brident nos compréhensions, intuitions, communications verbales et non verbales.

Quel est mon rapport à la mort ?

Dès l’instant où nous sommes dans l’acceptation de ce cheminement, notre évolution spirituelle est en marche. Et lorsque je parle ici de spiritualité c’est au sens large du terme. N’allons pas parler de religion, ou de tout autre raccord à une secte ou un gourou. Nous nous mettons dans l’ouverture pour recevoir dans de bonnes conditions des messages, des informations. Lors de décès plus ou moins proches de l’instant présent, en fonction de notre rapport à la mort, nous avons parfois du mal à voir, entendre, comprendre les messages les synchronicités, les discours des défunts. Nous voyons donc qu’il est primordial, avant tout, de nous poser une première question : quel est mon rapport à la mort ? Suivent alors un certain nombre de questions qui en découlent :

Quel est mon rapport à l’abandon ?
Comment ai-je envie d’être aimé ?
Qu’est-ce que je mets en place pour être aimé ?
Si telle ou telle personne m’a quitté, est-ce parce qu’elle ne m’aimait pas ?
Peut-on vivre sans être aimé ?
Etc. 

Bien entendu, nous n’allons pas répondre aujourd’hui à toutes ces questions. Mais réfléchissez à la première mort que vous avez vécue de près dans la famille ou les amis.

Anna, ma première relation à la mort

Personnellement, je me souviens de ma première confrontation avec la mort d’un proche. J’avais 6 ans et mon arrière-grand-mère Anna, est décédée dans son lit, en dormant, de la plus belle mort qui soit par arrêt du cœur. Pour la cérémonie, ma sœur et moi avons été hébergés chez des voisins de ma grand-mère. Tout ce dont je me souviens c’est que nous avons passé un agréable après-midi. Est-ce que cette Anna était si bien détachée des conséquences de la vie et de la mort que mon cœur d’enfant a senti cela, je ne pourrais le dire.

Anna n’avait pas peur !

Ce que je comprends dans son comportement c’est qu’elle n’avait pas peur. Voici une anecdote qui la caractérise : Pendant l’occupation Allemande en Gironde, les soldats occupants passaient dans les maisons pour contrôler les identités. Lors du premier de ces contrôles, Anna avait traité, un de ces soldats de ce qui se faisait de plus mal à l’époque : « salle Bosch ». Le soldat lui demanda de répéter, comme s’il avait mal compris. Ma grand-mère s’est alors interposée en faisant comprendre au soldat que cette Anna n’était pas bien dans sa tête. L’affaire en resta là. Mais elle risquait gros à cette époque, l’amitié Franco-Allemande n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. Je dois dire que cette arrière-grand-mère était démunie de peur. Son décès avait malgré tout un parfum de liberté. Avec Anna, j’ai pu purger la question de la mort.

Considérer notre égo

Après cette première étape, il nous faut aussi considérer notre égo, qui lui aussi empêche une bonne communication avec nos chers disparus. L’égo, malgré nous se loge dans toutes nos actions, nos pensées. Il est à l’origine de d’incompréhensions, de ratages, d’obstructions. Notre désir de réaliser ou de participer à un contact défunt ne suffit pas. Encore faut-il prendre pleinement conscience du fait que notre petit moi, souvent en phase agressive après un décès, détériore indubitablement notre capacité à recevoir et comprendre. La période de deuil est souvent sujette à culpabilité envers soi-même, agressivité envers le défunt, l’entourage familial ou amical, voire voisinage. Or, par ce fait nous ne relâchons rien de ce que nous voulons. Et cela amène des comportements du type :

  • Je n‘ai jamais de message
  • C’est toujours les mêmes qui ont des messages
  • J’ai eu mon grand-père en médiumnité mais ce n’est pas lui que je voulais, c’est ma grand-mère que j’aimais, il s’est toujours interposé !
  • Je ne comprends pas pourquoi j’ai eu mon père en médiumnité, je n’avais pas de bons rapports avec lui.
  • Le médium m’a dit que mon grand-père est adorable, ça m’étonnerait que ce soit lui parce qu’il était autoritaire et parfois violent…etc. etc…

Nous avons tous plus d’une corde à notre arc pour critiquer et fustiger les contacts ou l’absence de contacts. Voici maintenant deux exemples personnels. 

Un médium me donne un message que je ne comprends pas ! 

Un jour, en salle, un médium de renommée nationale me donne plusieurs messages de mon père. Dont celui-ci : « Votre père vous remercie d’être resté jusqu’à la fin ». Le médium me demande si ce message me dit quelque chose. Sur le moment pour ne pas le couper, j’ai dit oui car il me semblait que ça pouvait être vrai, mais j’étais dans le doute. 

Sauf que je me disais en moi-même le médium a dû se tromper parce que mon papa est mort seul à l’hôpital. Donc je ne l’ai pas accompagné jusqu’à la fin. Trois semaines après, j’ai eu un déclic, c’était l’enterrement. En effet, au moment de mettre le cercueil dans la tombe, le trou réalisé par les fossoyeurs n’était pas assez long et donc le cercueil ne rentrait pas. Le maître de cérémonie a dit que nous pouvions partir et qu’il ferait le nécessaire. Et j’ai dit moi je reste et je suis resté jusqu’au bout, seul avec mon papa.

Si je m’étais accroché à l’idée que mon père était parti seul, alors je n’écoutais plus le médium ou le coupais et je ne reçevais plus d’autres messages, j’aurais augmenté ma frustration et l’impression d’être incompris.

La surprise évite à l’égo de se mettre en action

La première médium à m’avoir décrit ma grand-mère maternelle  l’a fait dans le métro à Marseille. Pourquoi cet endroit particulier ? Parce que ma grand-mère s’était fâchée avec moi quelques temps avant sa mort. Donc mon égo bloquait sur l’idée d’avoir un message de sa part.  Quand cette médium me donne des indications, je suis très surpris mais la description est fidèle et surtout à cet endroit je ne m’attends pas à avoir un message de ma grand-mère maternelle. La surprise évite à l’égo de se mettre en action.

Méfions-nous des pièges de l’égo ! 

Il faut se méfier de notre jugement de notre négativité car c’est là que se trouve notre égo. Tous les jugements sont la manifestation de notre moi qui ne veut pas lâcher sa propre façon de voir les évènements. Et cela influence bien entendu notre compréhension, nos contacts, nos médiums et nos défunts:

  • Les contacts médiumniques car la réception des informations est altérée.
  • Nos médiums, car en ne répondant pas à une sollicitation en salle ou par la négative, nous coupons ou empêchons le médium d’aller plus loin dans la médiumnité avec le défunt.
  • Les défunts, qui eux, soit ne viennent pas donner de message, soit les donnent en partie, ou ne sont pas compris.

Il est  donc intéressant de nous débarasser de nos jugements, nos peurs, notre agressivité envers nous-même ou envers les autres pour participer correctement à une séance médiumnique, ou pour recevoir soi-même des messages, dans de bonnes conditions. La somme de ces efforts n’est pas veine. En effet, les conditions nouvelles dans lesquelles nous abordons la communication avec le monde invisible apportent des satisfactions au niveau des résultats, mais bien plus encore.

Mettons nous en condition pour la médiumnité

Faire une petite méditation en écrivant des mots qui nous parlent sur lâcher nos peurs nos jugements, être en état d’ouverture. Une phrase suffit parfois à nous faire lâcher pour un petit moment.  Par exemple « j’ai décidé de me sentir bien. J’ai l’intention de me sentir bien». Cette petite phrase dite dans le sens de ne pas laisser le stress, la peur m’envahir, est opportune pour une médiumnité. Envoyez en suite de l’Amour à votre stress.  En effet le cerveau alors, se relie à l’âme dans la joie de la vie, or l’essence de l’âme c’est d’être en joie. En conséquence, nous serons plus en adéquation avec le monde invisible.

L’ouverture d’esprit amène la compréhension !

Une fois que nous sommes ouverts à l’autre dimension, il ne reste plus qu’à participer à une séance médiumnique, voir un rendez­­-vous, voir travailler soi­-même. L’ouverture d’esprit dans laquelle nous sommes nous permet d’être heureux (se) de tout évènement ou parole que nous allons entendre, et non seulement cela mais encore va nous permette de comprendre la communication sur différents plans.

Comprendre ce que veut exprimer un défunt

Je suis bien dans ma maison

Au cours d’une séance, un mort me dit : “Je suis dans la maison que j’habitais dans les années soixante avec ma famille, le petit chien, j’y suis bien” Et il fait une description nous permettant de le reconnaître.

Cela bien entendu ne veut pas dire qu’il est encore dans cette maison à hanter les murs, comme certains sont capables de vous dire. Absolument pas. Mais alors, que traduit-il ? He bien la réponse est  simple : il indique qu’il est bien. La consultante confirme que dans ces années ils ont vécu de très beaux moments. C’est sa façon de dire à sa femme présente avec moi, qu’aujourd’hui, il est bien !

Pourquoi passer par ce type de métaphore ? Tout simplement parce qu’il a besoin de prouver qu’il est bien. L’image parle à la consultante donc tout va bien ! 

Une personne peut-elle retenir une âme ?

Une dame va voir une énergéticienne qui coupe aussi les mémoires anciennes. La praticienne demande à la dame de couper définitivement avec ses morts et ses ancêtres, car soi-disant elle empêche ces personnes d’évoluer dans l’astral. Or cette dame a déjà un parcours spirituel, croit en l’au-delà, croit que les morts peuvent nous aider.

A la demande de la praticienne, cette personne fait des prières pour couper avec ses morts. Mais elle se sent de plus en plus mal, elle finit par me consulter.

Nous reprenons contact avec ses morts

C’est une cliente de mon cabinet, et je connais ses morts, nous entrons tout de suite en contact avec un de ses amis, et pas n’importe lequel, il s’est suicidé. Il se montre riant et enjoué, la parole facile, il nous dit que ce n’est pas bon ce qu’a fait son amie, qu’il est bien près d’elle et qu’il la guide, sous-entendu, il l’a ramenée vers moi. Il montre même un signe qu’il a donné à cette dame pour définir sa présence chez elle. Une lumière intense, qu’il a fabriqué avec ses amis eux aussi suicidés par pendaison.

Cet ami montre en suite là où il en est et dit aider des personnes suicidées à l’instant de leur décès. Il dit aussi que c’est un travail difficile car il doit se rapprocher des vibrations de la vie terrestre pour aider ces personnes, et que c’est comme un médium à l’envers. C’est-à-dire une âme qui parle aux suicidés pour leur faire comprendre où ils sont et les aider à monter !

Comment ce premier contact que nous avons eu aurait pu être bloqué par la mémoire de la consultante, alors qu’il fait un travail de titan ? Non vraiment il n’est pas possible de bloquer les âmes par nos pensées. Elles sont affligées de nous voir dans le désarroi, de voir notre égo si fort qu’il se croit capable de toutes manipulations auprès des âmes de l’autre côté du voile. Pour conclure tous les contacts et guides de cette consultante se sont montrés bienveillants auprès d’elle et ont montré leur bonne humeur de la retrouver.

Se préparer pour la médiumnité

En conclusion, pour percevoir les vrais messages et les comprendre à plusieurs niveaux, il faut se raccorder à nous même, c’est-à-dire nous relier, et comme par hasard relier est l’étymologie du mot religion. Ce qui veut dire entrer en religion avec nous même, notre âme. Etre en empathie avec nos morts, qu’ils aient été agréables ou non avec nous, et je sais que parfois c’est extrêmement compliqué. Etre en empathie c’est se dégager de notre égo, notre inconscient qui perturbe notre compréhension, notre écoute. Prendre conscience que parler avec les morts ou participer à des médiumnités en public nous relie aussi à notre propre relation à la mort, et faire le nécessaire pour au moins essayer de voir quel est ce rapport et quel est notre rapport à l’abandon.

Quand nous devons participer à une séance médiumnique, se préparer en faisant une prière personnelle, ou des demandes, voir faire une préparation avec un petit protocole, nous permettant de nous désolidariser de notre vie habituelle et entrer dans une capacité d’Amour. Etre ouvert à toute possibilité, à tous les messages qu’ils soient pour nous ou pour d’autres nous avons systématiquement quelque chose à apprendre.

Si nous devons voir un médium en particulier, choisir ce médium à travers notre ressenti. Si nous ressentons des capacités médiumniques plus ou moins prononcées, se relier à soi-même et juste faire ce que l’on ressent.

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