Nous sommes constitués(es) de trois formes d’entités : le corps, le mental et la conscience ou l’âme. Chacun a ses fonctions et ne devrait pas déborder sur l’autre. Nous allons voir qu’il n’en est rien, le mental nous faisant croire qu’il peut tout régenter, il nous amène, malheureusement, vers des difficultés. Mais il existe un sauveur à l’intérieur de nous ! Il ne nous laisse jamais tomber si nous voulons bien l’écouter.
Le témoin intérieur veille !
Dans les diverses phases de la vie, vous pouvez vous référer à la conscience, l’âme, le soi. Savoir que c’est présent tout le temps. Il suffit de se mettre à observer, comme vous pouvez observer un beau coucher de soleil. Même si la conscience fait partie de vous, il faut bien comprendre que c’est une entité à part comme le sont le corps et le mental. Chacun ayant sa fonction, vous pouvez simplement voir la conscience, l’âme, le soi comme un témoin intérieur bienveillant.
Le corps, c’est le véhicule terrestre
Il nous accompagne du début à la fin de notre passage sur terre. Sa raison d’être est étroitement liée à la conscience. En effet, sans conscience pas de corps, et sans corps pas de conscience ! Le corps est le témoin palpable de l’expérience terrestre.
Le mental, champion de la connaissance, de l’expérience.
Le mental est un sujet particulier à l’intérieur du corps, qui est orchestré par le cerveau. En effet, c’est lui qui apprend, expérimente et prend des décisions au vu de ses connaissances et expérimentations. Nous pourrions le définir comme l’expérienceur terrestre de l’âme.
La conscience ou l’âme
La conscience, l’âme que certains peuvent appeler le Soi, l’être intérieur, c’est le guide, la destination finale. Le guide, car à travers les synchronicités, les intuitions, les rêves. Il nous conduit toujours vers le bon chemin.
Les expériences corporelles
Notre civilisation donne beaucoup d’importance à l’apparence, au corps, à la silhouette. Tout est fait pour faire croire que si vous êtes dans le standard vous vous croyez heureuse, heureux. À l’inverse si vous n’y êtes pas, c’est le drame. De même la peur de la mort vous fait craindre toute sorte de maladie. Les guignols de l’info faisaient dire à Stalone « les pauvres ont une vie de m…, mais ils ne veulent pas mourir. Donc on peut leur vendre n’importe quel médicament ! »
La liste serait longue pour le corps, car il prend toutes les agressions comme les accidents, mais aussi les problèmes du mental qui se répercutent sur le corps. Ne dit-on pas que toute maladie a une origine psychologique ?
Le mental en action, c’est moi qui dirige !
Le mental et le grand « penseur », acteur, décideur ! Une toute petite partie du corps, le cerveau se permet de vouloir diriger l’ensemble : corps mental et conscience ! Il rayonne, c’est le meilleur ! Il puise dans le passé, ses expériences, ses connaissances pour justifier ses demandes d’action auprès du corps. Ensuite le corps agit en fonction de ce que le maître a décidé. Et quand ça fonctionne, c’est grâce à lui ! Il se frotte le nombril ! Lorsqu’il y a un problème, un petit grain de sable dans l’engrenage, c’est la faute de quelqu’un d’autre ! Et évidemment il part à la recherche du coupable. Nous avons été élevés de cette manière.
Le danger est-il vraiment partout ?
Les connaissances, les expériences servent dans la vie de tous les jours, ceci est indéniable. Nous avons besoin du mental dans le travail, à la maison, en famille. Le mental sert aussi à éviter le danger. Or du fait de la structure de la société occidentale, il est facile de faire croire que le danger est partout. Dans ce contexte, l’égo croyant le corps en danger actionne toutes les alertes et vous met en panique.
Pouvez-vous compter le nombre de fois où vous agissez par peur ?
Peur des autres, peur qu’il arrive un accident, peur d’être abandonné, peur d’être seul(e), peur de s’exprimer, peur de paraître trop différent(e) des autres, peur de se prendre une contravention, peur de ne pas être à l’heure, peur de ne plus avoir d’argent, peur de ne pas être aimé… vous pouvez compléter la liste…. Toutes ces actions dirigées par la peur se terminent par un fiasco !
Prenez de la hauteur, observez cela.
Regardez comment vous agissez et pourquoi. Même après une colère, une émotion, un acte particulier, observez sans vous juger. Juste posez le regard sur une ou des actions. Il ne s’agit pas là de vouloir modifier un comportement. La volonté est un stratagème du mental. Vous pouvez simplement constater votre réaction à une situation, voir ce qui a amené cette réaction et les conséquences.
Acceptez vos réactions
Ensuite, observez que vous n’avez pas pu faire autrement que de réagir de la sorte. Acceptez votre attitude, et voyez comme elle est dépendante du mental. Quand tout cela est vu et accepté, regardez comme tout est calme à l’intérieur de vous. Rien ne perturbe l’observateur en vous. Il est présent, calme, posé ! C’est la conscience, l’âme, le soi.
Tout vous lâche ? Observez !
Vous vous êtes trompé(e), avez commis des erreurs, vous êtes en deuil, vous vous sentez abandonné(e)… Vous semblez sombrer, car tout lâche autour de vous. Observez, regardez ce qui a mal, qui souffre ? C’est simplement votre cerveau. Mais observez encore, réfléchissez. Si vous pouvez voir cela, alors c’est qu’il y a à l’intérieur une conscience. Cette conscience ne juge pas, ne recherche rien, ne demande rien. Elle est au calme, tranquille et pleine d’empathie. Elle est vivante, aimante malgré le brouhaha du mental.